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Les aéronefs avant la première guerre mondiale

Nom sous lequel on désigne tous les ballons captifs ou libres, les cerfs-volants, les dirigeables et les avions.

D’après le journal « Le Matin » du 14 juillet 1910, à l’occasion d’une visite officielle du roi des Belges, Albert 1er a eu le plaisir de contempler près de la gare d’Issy le dirigeable « Ville de Bruxelles » battant le pavillon belge. Le 16 juillet 1910, trois dirigeables dont la « Ville de Bruxelles » évoluent en même temps au-dessus de Paris pour saluer les souverains belges au moment de leur départ de Paris à la gare des Invalides. A 6 heures 20, les trois dirigeables s’élèvent dans la brume dorée par les reflets du soleil couchant ; on vit évoluer « les trois monstres jaunes »

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Sortie du nouveau dirigeable « Ville de Bruxelles »

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Un exercice

militaire inattendu

Pages 84 à 89 du livre « 150 ans de la famille Oudaille » sont décrits deux événements : la chute du dirigeable «République» où quatre militaires ont été tués en septembre 1909 et la performance aérienne de deux officiers avec un biplan muni d’un moteur Gnome en juin 1910.

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de gauche à droite le capitaine Marchal, le lieutenant Chauré, les adjudants Réaux et Vincent avant le départ à 7 heures 05 de Moulins.

Le capitaine Charles Marconney et le lieutenant Albert Féquand à bord de leur Biplan. Ils partent de Bouy (Marne) pour atterrir à Vincennes (Val-de-Marne) 160 kilomètres à vol d’oiseau.

La presse a eu l’occasion de rencontrer, pour une interview, le général Brun, ministre de la Guerre, tant pour la catastrophe de 1909 que pour le succès de 1910. Bien qu’il prévoie que les dirigeables continueront à jouer leur rôle dans un futur conflit, il est convaincu que les avions feront des prouesses grâce aux pionniers de l’aviation que sont les Latham, les Blériot, les Farman.

Alfred Leblanc

Le 22 au 29 août 1909 a lieu le premier meeting international d’aviation de l’histoire, organisé sur la commune de Bétheny près de Reims. Cette grande semaine d’aviation de la Champagne a attiré près d’un million de spectateurs.

En 1910, semaine de Reims, l’aviateur Leblanc sur monoplan Blériot couvre 105 km en 1 heure 18. C’est un record du monde. La même année, record de vitesse en parcourant 78O km en un temps record de 11 heures 55.

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Alfred Leblanc (1869-1921) est né à Paris 16ème. Assistant de Louis Blériot, il s’occupe de la logistique au matin de la première traversée de la Manche.

Hubert Latham

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Le 7 juillet 1910, semaine de Reims, Hubert Latham sur biplan Antoinette, record de hauteur à 1 450 mètres.

Le 7 juillet 1910, semaine de Reims, le pilote Hubert Latham

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Le pilote Hubert Latham

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Meeting de Rouen Latham et Dickson

Hubert Latham au milieu de la foule à Issy les Moulineaux à l’arrivée du parcours Chalons-Paris

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En 1910, meeting d’aviation, croisière, vu du bord du Yacht Mercedes II, le passage en avion de Latham.

Hubert Latham (1883-1912) Pilote d’essai de la société Antoinette. Le 1er décembre 1909 il obtient plusieurs trophées au meeting de Reims-Bétheny et un prix de 50 000 Francs.

Bertram Dickson

Bertram Dickson (1873-1913) est écossais. Il est vainqueur au meeting de Touraine à Saint-Avertin (30 avril au 5 mai 1910) qui s’est déroulé dans des conditions atmosphériques épouvantables.

Le dernier jour, jeudi de l’Ascension, par suite d’un virage défectueux et de la rupture de son gouvernail, son biplan qui vient de s’élever de terre, tombe sur le côté gauche si brusquement que l’appareil se brise. Bertram Dickson a eu le temps de sauter à terre et n’a aucun mal. Il se blessa sérieusement à Milan, le 2 octobre 1910, en percutant le français René Thomas. C’est la première collision de l’histoire de l’aviation. Bertram Dickson ne revolera plus et décédera en 1913.

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Meeting de Rouen, Dikson et Dubonnet en piste.

Charles Rolls

Sir Charles Stewart Rolls de Llangattock (1877-1910), aristocrate de la noblesse britannique originaire du pays de Galles, ingénieur en mécanique. Il est co-fondateur de la prestigieuse marque automobile de luxe Rolls-Royce en 1904 avec Frédéric Henry Royce.

Pilote passionné des premiers avions et ballons dirigeables. Premier homme à faire l’aller et retour Douvres – Calais avec son biplan model A.

Le 12 juillet 1910, au cours de la deuxième journée du meeting de Bournemouth, il participe au concours d’atterrissage aux commandes d’un biplan Wright. La queue stabilisatrice s’est brisée en plein vol sans se désolidariser du reste de l’appareil. L’aéroplane se trouvant déséquilibré, s’est écrasé au sol tuant Charles Rolls sur le coup.

Jorge Chalvez Dartnelle

Jorge Chalvez (1887-1910) est né de parents péruviens. Il étudie à l’école Violet où il décroche un diplôme d’ingénieur en 1909. Il obtient son brevet de pilote le 15 février 1910. Le 8 septembre il réalise un record d’altitude à 2 650 mètres à Issy les Moulineaux.

Le 23 septembre 1910 sur un monoplan Blériot XI de 50 chevaux, il passe le col du Simplon et ainsi est le premier à franchir la barrière sud des Alpes par la voie des airs. Mais après 42 minutes de vol, il s’écrase au sud de Domodossola. Alors qu’il tentait d’atterrir et ne se trouvait plus qu’à 20 mètres du sol, les ailes de son avion se sont brisées. Il succombe à ses blessures quatre jours plus tard.

Meeting de Nice-Antibes-Nice, à bord du Yacht Mercedes II, vue de l’avion de Chavez et Rolls

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Baronne de Laroche

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Semaine de Reims le biplan Voisin de la baronne de Laroche après sa chute.

Meeting de Rouen, la baronne de Laroche sur biplan Voisin

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Elisa Deroche dite la baronne de Laroche (1882-1919), première femme au monde pilote en 1910. Elle meurt le 18 juillet 1919 dans un accident d’avion au Crotoy.


 

Charles Wachter

Meeting de Reims du 3 juillet 1910. Charles Wachter, chef de l’école de pilotage Antoinette, dans le prix de la Hauteur fait une chute à 300 mètres d’altitude. Les ailes sont pliées, il va se crasher, il meurt sur le coup.

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Ferdinand de Baeder

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Le moteur, l’hélice, et le fuselage de l’aéroplane de M. de Baeder après son accident.

Le pilote Ferdinand de Baeder

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Le 20 août 1910 en participant au meeting de Cambrai, Ferdinand de Baeder va être victime d’un accident avec son aéroplane de type Farman. Une rafale de vent l’ayant déstabilisé, il tombe de 30 mètres.

André Dubonnet

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En juin 1910, meeting de Rouen, un beau virage de André Dubonnet sur monoplan Tellier.

André Dubonnet est né à Paris dans un milieu fortuné en 1897. Il est le petit fils et l’héritier de Joseph Dubonnet inventeur du célèbre apéritif Dubonnet.

Emile Eugène Aubrun

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Meeting de Caen, Emile Aubrun sur monoplan Blériot

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En juin 1910, meeting d’Angers, Aubrun et Balsan sur monoplan Blériot

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Emile Aubrun fait ses études au collège Rollin puis à la faculté des sciences de Paris. Une chute de cheval en 1906 l’a détourné de sa première passion. En 1908, il a commandé à Louis Blériot deux appareils du type « traversée de la Manche ». Au premier meeting de Buenos-Aires (Argentine) il remporte les 1erprix de vitesse, de décollage, d’altitude, de durée de vol, et a effectué un des premiers vols de nuit. Rentré en 1910, il participe au meeting d’Angers, à la deuxième semaine de Champagne, au meeting de Caen et au circuit de l’Est.

Jacques Balsan

Jacques Balsan (1868-1956) est issu d’une dynastie industrielle drapière, qui avait repris en 1856, l’ancienne manufacture royale (1751) de drap de Châteauroux.

Il achève la première guerre mondiale à la tête de la mission française aéronautique à Londres avec le grade de lieutenant-colonel.

Il épouse le 4 juillet 1921, Consuelo Vanderbilt, fille du milliardaire William Kissam Vanderbilt.

En août 1913, il est fait chevalier de la légion d’honneur à titre civil. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec palme.

Joseph Christiaens

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Semaine de Cannes, Joseph Christiaens sur biplan H Farman

Joseph Christiaens (1882-1919) est un ancien pilote automobile belge de monoplaces devenu aviateur. Ingénieur de formation, après avoir vu voler Henri Farman sur avion Voisin fin mai 1918, il décide de se lancer dans le pilotage d’aéroplanes. Il est le premier homme à survoler Singapour en mars 1911. Il participe à la grande semaine de Rouen en juin 1910 et en juillet à la 2ème semaine de Champagne toujours sur Farman. Il meurt dans un accident de la route en 1919.

Georges Legagneux

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Legagneux sur aéroplane Farman, passant au-dessus des chronométreurs.

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Georges Legagneux (1882-1914) en 1903, âgé de 21 ans, est recruté comme mécanicien, par « Levavasseur », dont le premier client est le capitaine Feber. Dès 1908, il devient pilote. Le 19 août 1908, il remporte le prix de l’Aéro Club qui va lui permettre d’acheter un monoplan Blériot.

Le 29 juillet 1909, il inscrit son nom dans l’histoire mondiale de l’aviation : premier vol en Suède sur un champ près de Stockholm sur un biplan Voisin ; il vole sur Moscou ; en août il participe au meeting de Reims. Son pilotage fait merveille. Il obtient son brevet de pilote de l’A.C.F. devenu obligatoire sur aéroplane « Sommer », mais c’est sur Blériot qu’il s’inscrit dans les meetings aériens de la saison 1910.

Le 27 août 1910, il subit une casse au niveau de son gouvernail qui va le faire tomber de dix mètres de hauteur avec son aéroplane de type biplan qui volait à 60 km à l’heure, son aile gauche percute un pylône du terrain d’aviation qui sera son point de chute final. Il perd connaissance et sort de ce crash avec des contusions et une arcade sourcilière fracturée.

Le 6 juillet 1914, Il se tue lors d’une exhibition à Saumur sur le terrain des Huraudières au meeting d’aviation de la baie de Seine.

Aka Michel Efimoff

Efimoff sur biplan Farman.

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Aka Michel Efimoff (1881-1917) En 1910, le 15 février il obtient le brevet de pilote de l'Aéro-club de France N° 31. Il participe au premier meeting aérien de Nice en avril 1910 qui attire cent mille personnes au lieu dit « La Californie ».

Les participants à ce premier meeting de Nice sont Efimoff, Latham, Rolls, Olieslagers, Van den Born.

Aka Michel Efimoff est fusillé pendant la révolution russe.

Jean Olieslagers

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le pilote Jean Olieslagers

Le 7 juillet 1910 à la semaine de Reims, Olieslagers, sur son monoplan Blériot, bat le record du monde de distance et de durée en avion soit 392 km et 5 heures 03. On remarquera les deux réservoirs supplémentaires placés au-dessus et au-dessous du réservoir ordinaire.

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Jean Olieslagers (1883-1942) se passionne dans sa jeunesse pour le vélo et devient coureur cycliste puis passe à la moto et accumule les records : premier à passer les 100 km en une heure, champion du monde en 1902.

Le 31 mars 1910, il obtient son brevet de pilote civil belge. En 1910, il bat les records de distance, de durée, d’altitude et en 1913, 7 records aériens.

Pendant la guerre 1914-1918, il participe à son premier combat aérien le 6 septembre 1915. Le 12 septembre 1915, il est le premier pilote belge à abattre un avion. Au total il est reconnu avoir abattu 6 avions allemands.

Il est décoré de l’ordre belge de Léopold II, de la croix de guerre 1914-1918, de la légion d’honneur, de l’ordre russe de Saint-Stanislas.


 

Marcel Hanriot

meeting de Caen,
Hanriot sur monoplan Hanriot en 1910

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Marcel Hanriot (1894-1961) fut à 16 ans le benjamin de l’aviation mondiale et fit ses premiers essais de vol sur le terrain de Bétheny proche de Reims.

A la mort de son père René Hanriot, il lui succède dans les activités aéronautiques. Pendant la seconde guerre mondiale il rejoint les mouvements de résistance. Il est officier de la légion d’honneur.

René Hanriot (1867-1925), négociant à Chalons, il est passionné d’automobiles, établissant en 1904 un record de vitesse sur route fermée en atteignant les 128 km/h, avec comme co-équipier son fils Marcel.

En mai 1908, il commande au constructeur « Levavasseur » un monoplan Antoinette équipé d’un moteur 25 ch. N’étant pas livré à la fin de l’année il décide de fabriquer son propre appareil. C’est ainsi qu’il fonde en février 1909 « la société des monoplans Hanriot ». C’est un hangar à Châlons qui lui sert de bureau et d’atelier. Il crée la même année une école de pilotage à Bétheny près de Reims puis à Londres. En 1910, il transfert son siège social et ses ateliers à Paris. Pour la compétition, il produit un monoplan Type VI qui sera utilisé par son fils pour les meetings à Rouen, Caen, Dijon, Rennes, Bournemouth.

Alfred Ponnier, amoureux des monoplans Hanriot, succède à René Hanriot qui a fait faillite en 1912 en créant la C.M.N.A. En 1914, Reims étant occupé par les allemands, une nouvelle société « Aéroplanes Hanriot et Cie » est fondée qui s’installe à Levallois.

En 1916, est créée une nouvelle usine d’aviation à Levallois. A la fin de 1917, la firme a produit plus de 5 000 avions.

Après la guerre, en 1919, Hanriot installe, sur le terrain de Mourmelon-le-Grand, une école de pilotage. A Courbevoie, René Hanriot, ouvre une école de mécaniciens de l’aéronautique.

En 1924, la société Hanriot émigre à Carrières sur Seine. René Hanriot meurt subitement le 7 novembre 1925.


 

Louis Paulhan

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Au camp d’aviation de Lyon L. Paulhan passant devant les tribunes.

Le 15 juillet 1909, Louis Paulhan (1883–1963), participe au premier meeting aérien au monde au champ d’aviation de la Brayelle près de Douai et bat le record de hauteur avec 150 mètres. Il obtient le brevet de pilote n° 10 après les pionniers comme Louis Blériot, Farman, Latham. Il sera le bref détenteur des records de distance et de durée avec 131 km parcourus en 2 heures 43 minutes 24 secondes.

En janvier 1910, il bat le record du monde d’altitude (1 209 m) au meeting de Los Angeles. Il participe à la conception des hydravions et crée une école de pilotage à Villefranche-sur-Mer. Il est décoré de la légion d’honneur en juillet 1910.

En 1914, il est mobilisé comme pilote militaire avec le grade de lieutenant. Il remporte deux victoires aériennes en Serbie puis il est pilote d’essai pour les nouveaux appareils militaires.

En 1937, il fonde la société Continentale Parker qui va dominer le marché européen de revente des procédés de traitement de surface, qui va servir le développement de l’industrie aéronautique par la commercialisation de parkérisation et des procédés de traitements électrolytiques.

Il abandonne l’aéronautique après le 10 mai 1937, jour où son fils unique René trouve la mort aux commandes d’un avion de chasse.

Henri Rougier

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Le vol de Rougier qui est parti de la terrasse de la baie de Monaco, évolue devant le tir aux pigeons et le casino de Monte-Carlo exécutant ainsi le premier vol au-dessus de la Méditerranée.

Henri Rougier (1876 – 1956) est un célèbre coureur cycliste, coureur automobile et aviateur français.

En 1909, il apprend à piloter sur biplan Voisin, propulsé par un moteur Gnome Oméga et en septembre de la même année il remporte le prix de distance et d’altitude du grand prix de Berlin. Il participe à de nombreux meetings aériens en Europe. Anvers, le 28 octobre 1909 il remporte le grand prix et une somme de 50 000 francs grâce à un vol de 50 km en une heure et trois minutes.

En janvier 1910, il devient célèbre pour ses exploits monégasques au-dessus de la Méditerranée et du mont Agel du fait d’un voyage dangereux de Monaco à Nice en haute altitude avec des vents très variables.

Après la première guerre mondiale, il fabrique un nombre limité de voitures « Rougier ». Il obtient des victoires en courses de côte de 1922 à 1924. A la fin de sa carrière sportive, il gère son garage automobile de la porte Champerret.

Il a été nommé chevalier de la légion d’honneur et a obtenu la croix de guerre 1914-1918 ainsi que la médaille de l’aéronautique.

Charles Louis Van Den Born

 

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Au camp d’aviation de Lyon L. Paulhan passant devant les tribunes.

Charles Van Den Born (1874-1958) est un cycliste et un aviateur belge issue d’une famille bourgeoise liégeoise et d’une mère française. En 1909, il rencontre dans un train Henri Farman qui lui transmet la passion pour le vol. Le 23 janvier 1910 il remporte le prix Burette avec un biplan Farman.

Le 31 mars 1910, il devient le sixième belge à obtenir sa licence de pilote. La même année, il part avec sa femme en Indochine. Le 15 décembre 1910 il est le premier aviateur à atterrir à Bangkok, Hong Kong et Canton. En janvier il effectue une démonstration devant le roi du Siam (Rama VI).

Il retourne en Europe au moment de la première guerre mondiale pour rejoindre l’armée de l’air belge. Après la guerre il retourne en Indochine pour soutenir le développement de l’aviation tel que la construction d’un aéroport à Saigon.

En 1930, il est décoré de la légion d’honneur et en 1936, reçoit la nationalité française. Pendant la seconde guerre mondiale il est emprisonné et torturé par l’armée japonaise. Ruiné et malade il retourne en France. Il habite au château de la légion d’honneur à Méracq. En 1958, il meurt dans la maison de retraite de la légion d’honneur.

René Thomas

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Au meeting de Reims l’aéroplane de Thomas après sa chute.

René Thomas (1886-1975) est un pionnier français de l’aviation et un pilote de l’automobile. Il obtient le brevet de pilote d’aéronef le 21 juin 1910 sur avion Antoinette. Il participe à divers meetings tels que la seconde grande semaine de Champagne à Reims du 3 juillet 1910 ou à la grande semaine d’aviation de Bordeaux du 11 au 18 septembre 1910.

Le 1er octobre 1910 il entre en collision avec le biplan du capitaine Dickson au « Circulto Aerero Internationale ». Ce dernier, sérieusement blessé, ne pourra plus voler. En 1911, il devient directeur de l’Ecole des pilotes civils et militaires de Mourmelon. Il meurt en 1913.

Sa carrière en compétition automobile s’étale de 1905 à 1927 essentiellement en course de côte. Son bilan est de 52 podiums dont plus de 30 victoires sur Delage en 1922 et 1927.

Dès l’arrêt de son activité en sports mécaniques René Thomas devient président de l’Amicale des coureurs français d’automobiles de vitesse. Deux ans avant sa mort, il effectue quelques tours d’honneur sur le circuit d’Indianapolis en avant-première de la course, dans son véhicule victorieux assis sur le siège de son mécanicien.

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